Environnement
Bien-être animal : abattage à la ferme des brebis et des chèvres dans l'Hérault
Territoire de déploiement du projet
Localisation principale de votre projet (commune)
34700 Lodève, France
Description de mon projet
Nous, éleveuses et éleveurs de l’Hérault et des départements limitrophes, avons l'objectif d'éviter le stress à nos animaux au moment de l'abattage. Dans le circuit conventionnel, les sources de stress sont multiples: séparation d'avec le troupeau, transport parfois long, arrivée à l'abattoir (bruit, odeurs, manipulations par des inconnus), mélange avec d'autres animaux.
Réunis au sein de l'association "Abattage à la ferme Hérault", nous souhaitons accompagner nos animaux jusqu'au bout, sur leur milieu de vie habituel.
La législation européenne a ouvert une fenêtre en faveur de l'abattage à la ferme et nous sommes résolus à profiter de cette opportunité.
Après le succés de la fabrication du caisson d'abattage pour les bovins, nous souhaitons à présent créer un caisson pour l'abattage des ovins (agneaux et brebis) et caprins (chevreaux et chèvres).
Cette remorque, tirée par un pick-up, permettra la mise à mort de l'animal à la ferme, et sa carcasse sera ensuite conduite à l'abattoir de Pézenas, partenaire du projet. Le caisson d’abattage assure les rotations du site fixe de l’abattoir de Pézenas jusqu’aux fermes. La contention, l’étourdissement et la saignée sont réalisés à la ferme dans le caisson ; les étapes de mise en carcasse sont réalisées à l’abattoir partenaire de Pézenas.
Le dispositif d'abattage est conçu pour limiter au maximum le stress de l'animal au moment de l'abattage: sans cadence imposée, les animaux restent jusqu'à la dernière minute avec leurs congénères. L'éleveur conduit l'animal uniquement lorsque le caisson d'abattage est installé et que l'opérateur est positionné pour effectuer l'étourdissement.
Au-delà de vouloir accompagner nos animaux jusqu’au bout, la disparition des abattoirs de proximité place les éleveurs dans une position de précarité et de vulnérabilité puisque le maintien de notre activité d’élevage dépend de la présence d’un outil d’abattage sur notre territoire. C’est l’abattage à la ferme qui nous permettra la continuité de nos pratiques d'élevage.
La pratique actuelle qui consiste à confier nos animaux aux abattoirs conventionnels nous éloigne de notre responsabilité et nous laisse dans l'ignorance des conditions de leur abattage.
Dans le cas de l’abattage à la ferme, ce ne sont plus les animaux qui vont à l’abattoir, c’est l’abattoir qui vient aux animaux.