Alimentation
Les fruits de la résilience
Territoire de déploiement du projet
Public ciblé
Commune de localisation principale du projet
34800 Clermont-l'Hérault, France
Descriptif du projet
Le projet se déploie sur 3 volets :
Un volet participatif qui vise à intégrer tout volontaire à la diffusion de la connaissance et du savoir-faire de la greffe via des ateliers (plantation de porte-greffes, reconnaissance des porte-greffes sauvages et pratique de la greffe). Ce volet permettra de créer du lien social entre acteurs du milieu agricole et citoyens autour de l'arbre fruitier, de renforcer les liens de solidarité auprès des agriculteurs et de participer collectivement à la résilience alimentaire de notre territoire. Un volet expérimental qui servira à lever un certain nombre d'obstacles techniques. Malgré l'ancienneté de la technique de la greffe, beaucoup de paramètres restent aujourd'hui non étudiés pour optimiser cette pratique sur les fruitiers sauvages (quelle méthode de greffage, âge optimal de l'arbre greffé, etc.) pour réussir au mieux le geste sans compromettre la survie de l'arbre. Aussi, dans une optique de diffusion de l'utilisation de ces porte-greffes indigènes, un itinéraire technique nécessite d'être renseigné pour pouvoir implanter ces porte-greffes aux endroits où ils ne le sont plus (milieux anthropisés tels que les exploitations agricoles, les jardins, les lieux publics, etc.) et les greffer ensuite. Un volet diffusion consacré à essaimer largement les connaissances et savoirs sur la greffe sur fruitiers sauvages, via des temps de visites, échanges, mais aussi la création et la diffusion de différents livrables (vidéos, supports pédagogiques...)
Montant estimé
En quoi le projet est innovant ?
citoyens dans la réintroduction de l’arbre fruitier paysan à travers le territoire. Il vise à transformer les pratiques agricoles en favorisant l'expérimentation sur le terrain et en partageant les connaissances au sein de la communauté.
Outre les besoins identifiés sur le plan agricole, le projet répond à deux besoins sociaux non satisfaits :
- le renforcement des liens entre les citoyens et les agriculteurs (besoin identifié lors des EGAAD de 2019)
- la sécurité alimentaire locale